Le Vaccin
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 Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama|

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Arianne Onchênes
Arianne Onchênes
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« Sometimes you have to let some things go

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The Vaccine and me
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Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Vide
MessageSujet: Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama|   Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Icon_minitimeDim 26 Sep - 23:03

Quel beau temps, n'est ce pas ?
Alabama et Arianne
Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Th_kirstendunstfrankbauer069oi Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Tfjaic

Il faisait plutôt beau en ce début d'automne. Frais, mais le soleil brillait, et ce, normalement, pour toute la journée. Espérons que cela reste ainsi, et ma bonne humeur resterais au même point. Enfin, bonne humeur, tout était relatif. D'ici quelques jours, je devais avoir finis de rédiger une sorte de rapport qui résumais mes activités au sein du trafic du Vaccin. J'aurais du être une sorte d'agent infiltrée.

Mais la situation était plus compliquée que cela, surtout après avoir goûté à la drogue. Je ne me souvenais en plus, uniquement par courts flashbacks ce qui se passaient, comment je me sentais pendant la consommation. Je ne l'avais pas encore dit, mais ce que j'avais pour mon dossier était quasiment égal à zéro. Ce n'était pas faute d'avoir tenté de récolter des informations, en plus. Mais dès que je rentrais dans l'Allistair, on me reconnaissais, et presque sans que je le demande, une aiguille était insérée dans une des veines de mon coude. Et les sensations commençaient. Dès que je me réveillais, je tentais d'écrire ce dont je me souvenais, mais rien ne venait. Les pages de mon carnet étaient tout simplement vide. Alors quand je m'asseyais devant mon pc, on pouvait très bien dire que je souffrais du syndrome de la page blanche. Mis à part que, dans mon cas, on ne pouvait pas me donner l'excuse de l'écrivain, étant donné que je n'en était absolument pas une. Résultat, j'étais bien embêtée.

C'est pourquoi je tentais de trouver l'inspiration devant la grande fontaine du jardin des Tuileries. J'étais assise sur un des bancs vert foncé en féraille et attendait l'illumination. J'aurais pu aller au cabaret, mais le risque que je me fasse à nouveau piquer était trop grand. Les Tuileries avait été un des endroit de Paris où je m'était le plus rendu pendant mon enfance. Rares étaient les semaines que je vivais sans faire quelques pas là bas. J'avais toujours trouvé une sorte d'apaisement après quelques dizaines de minutes passées là bas. C'était ici que je me rendais avant mes examens par exemple, et c'est là que maintenant, je cherchais ce qui me manquait. Mais, au bout d'une heure ou deux, rien ne vint. L'heure de repartir allait bientôt sonner, aussi je me relevais et tombait nez à nez avec un visage familier. Mais que je ne connaissais pas vraiment. Mes second moi connaissaient là jeune femme, et son prénom me vint comme cela à l'esprit.

-Alabama !

Je souriais, mais était au fond de moi un peu mal à l'aise.

-Comment vas-tu ?

Peut être étais cela, mon signe divin ?

[désolée, j'ai un peu de mal, sur le coup ><]
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Alabama K. Eve
Alabama K. Eve


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Localisation : Tu vois cette grande tour en fer ? Affalée. En dessous. Heureuse.


Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Vide
MessageSujet: Re: Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama|   Quel beau temps, n'est ce pas ? |Alabama| Icon_minitimeLun 27 Sep - 0:50

J'avais rêvé d'une vie. Une vie où j'aurais pu être une grande écrivaine, ou écrivain, comme on disait, sans accorder. Où j'aurais pu fumer une cigarette lentement, tirer dessus doucement, sans monotonie cependant, où j'aurais pu écouter The Doors sans me reconnaître dans aucune de leurs paroles, où j'aurais pu ignorer l'anglais évident. J'aurais écrit des pages et des pages de conneries sur l'existence. Je serais morte à trente ans dans un accident. J'aurais appris à jouer autre chose que du piano. J'aurais chanté d'une voix rauque de whisky bar. J'aurais pleuré dans les bras d'une amie. J'aurais eu des fous rires, et j'aurais lu Maupassant dans le métro.

Aujourd'hui, ma cigarette, je la fumais vite, comme toujours. Comme si elle allait se consumer en une seconde si je n'y touchais pas. Et je chantais un morceau d'Edith Piaf de ma voix suave que j'avais dans la tête depuis une semaine.

Vous vouliez que je vous parle de Vaccin ? C'est raté. Tournez la tête, tendez l'oreille, quelqu'un le fera à ma place, et bien mieux. Je peux vous parler de tabac, si vous le voulez, de beauté, ou de senteurs. Mais pas de cabaret. Je ne supportais plus cela.

Car personne ne me connaissait, à Paris, sauf les gens du cabaret. Chaque soir, ils me souriaient, me parlaient, me comprenaient trop bien.

J'étais encore venue aux Tuileries. Un jour, il y a quelques siècles de cela, s'y dressait un château. Le Palais des Tuileries. Et il y a quelques mois, j'étais persuadée de l'avoir revu, ce bâtiment clair. Je m'étais moquée de moi-même, de mes yeux, de mes prétendues hallucinations, mais j'en étais bien certaine. Et régulièrement, je venais pour m'assurer de ma folie. C'était amusant. Et puis, ici, on avais le droit de fumer.

Comme dans les films, je penchais la tête, souvent, légèrement, fermais les paupières, et le vent frais d'automne buttait contre ma fumée blanche. Et Piaf revenait 'Ma chambre a la forme d'une cage...', c'était tout à fait faux. Je rouvrais les yeux, des masques et des visages flous apparaissaient. Dont elle, là-bas.

- Alabama ! cria-t-elle.

Je mis un instant à comprendre que c'était moi. Elle s'avança vers moi, joyeuse. Quelqu'un, joyeux de me voir ?

- Comment vas-tu ?

Je lui renvoyais son sourire avec une sorte d'automatisme. Elle m'avait dit, à l'Allistair, s'appeler Arianne. C'était amusant, je m'en souvenais. C'était amusant, elle n'était pas un simple fantasme. Issue de mon imagination.

- J'ai froid, répondis-je sans réfléchir. Et toi ?
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