Dimitri ne s'appelle pas Dimitri. Dimitri ? 'C'est mon second prénom' devrait-il répondre. Mais il ne dit rien, peut-être parce que le vrai qu'il lit sur sa carte d'identité, il ne s'en souvient pas. Son enfance. Paisible, naturelle, il attendait que son père rentre de ses voyages. Sa mère était la femme la plus souriante au monde, et il avait attrapé sa maladie.
A présent, tout cela n'est qu'un flou qu'il ne cherche pas à éclaircir. Il se remémore peut-être les épisodes de l'hopital, des cheveux bruns tombant par poignées, du cancer de sa mère. A part cela, rien. Il avait quinze ans, peut-être seize. Il sait par contre que dès qu'il eut dix-huit printemps, son père repartit en voyages d'affaire beaucoup plus régulièrement. Avant d'embarquer dans son énième avion, il lui avait donné une jolie clef argentée, en lui confiant la gestion du cabaret parisien fraichement acheté. Dimitri n'avait pas pu dire non.
L'affaire se développa rapidement, et attirait de plus en plus de monde. Chaque soir, la salle était embrumée, mais les danseuses s'y étaient habituée.
Dimitri n'avait en réalité pas grand chose à faire. Les comptables étaient efficaces, et il se trouvait parfois utile pour régler les futilités. Futilités, c'était sans compter une jeune fille blonde et fluette, nommée Alabama. Comme l'Etat ? s'étonnait-elle sans cesse. Dimitri l'avait remarquée à sa première venue. Elle, en revanche, jugeait cet homme 'complètement aigri'. Triste. Désagréable. Mais, avec elle, il semblait retrouver le sourire qu'il avait avec sa mère. Il tombait amoureux. Et vint le jour où elle lui fit découvrir ce qu'elle appelait le Vaccin. L'élixir lui avait immédiatement plu. Il en consommait, beaucoup, peut-être trop. La suite se déroula d'elle-même.
Certains des plus gros dealers vinrent le trouver : ils lui proposaient un contrat très... intéressant. S'occuper du trafic parisien en ouvrant son cabaret aux consommateurs et dealers, et récupérer une large part de bénéfices.

Le succès était encore plus fulgurant qu'auparavant.

'A présent, qui pourrait nous arrêter ?'

Alabama est celle qui à fait découvrir à Dimitri la magie du Vaccin. Elle qui au départ le trouvait triste, désagréable, elle lui redonna le sourire, la vie grâce à l'amour, grâce à la drogue.

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Stanislas Hellwood est arrivé à Paris de Russie il y a 7 ans, dans le cadre d'un échange scolaire. Il n'en est jamais reparti. A dix neuf ans, il a découvert un nouveau pays, bien différent de son pays d'origine. Son père, qui avait des origines anglaises, tenait à ce que ses deux enfants reçoivent une ouverture sur l'international, et son compte en banque assez bien garni à pu les propulser autre part. Venu à Paris pour faire des études de droit, il est ensuite resté, sans opposition aucune de la part de sa famille. Il faut dire qu'il sait assez bien manipuler les gens, pour arriver à ses fins. Une fois qu'il a une idée dans la tête, il fera tout son possible pour la réaliser. Il est toutefois réfléchis, et, avant de faire quoique ce soit, il réfléchis bien au probables conséquences.
Ce qu'il ne fait pas, quand il est sous l'emprise du Vaccin. Adepte depuis sa création, vacciné de la première heure, Stanislas n'est pas prêt de s'arrêter. Car, contrairement aux personnes qui en consomme et qui sont plus ou moins conscientes, par divers flash, de ce qui s'est passé, de comment elles évoluent, lui ne sait plus rien. Du blanc, du noir, mais pas d'autres souvenirs que ce qu'on peut lui raconter, ou que ce qu'il devine. Le borné mais jovial Stanislas deviendrait plus sec, dur et ironique. Attentionné, il devient plus égoiste, même s'il reste correct.
Ce qu'il fait ne le gène quasiment pas, ses deux personnalités se "connaissant" à peine. L'une vie sa vie d'avocat d'exception, tandis que, de temps en temps, l'habitué de l'Allistair fait surface et, imprévisiblement, agit.

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Fille d'un ambassadeur suédois, Klara à pendant toute sa vie, vécu au quatres coins de la planète, et passé seulement peu de temps dans son pays d'origine. Uniquement pour les vacances, ou de rares années entre deux pays. Ainsi, à 17 ans, l'extrovertie Klara est ouverte à deux nombreuses cultures différentes... Australie, Russie, Autriche, Canada, Angleterre, Belgique, entre beaucoup d'autres, ont été habité pour une relative courte période par la famille Van Lensing. C'est pourquoi les Klara et Alix parlent couramment plusieurs langues, y compris le français.

Arrivée l'année précédente à Paris, Klara c'est rapidement intégrée. Sociable, amusante, toujours souriante, ce n'était pas étonnant, en fait. Ses nouveaux amis français, ou aussi de nationalité étrangère, l'emmenèrent rapidement dans les nouveaux lieus à la mode... notamment l'Allistair. A 16 ans et quelques mois, Klara fit sa première expérience du Vaccin. Et elle accrocha. Adhéra. Adora. Elle devint rapidement une habituée des lieux, et, à force d'user et d'user de la drogue, chez elle se développe des effets qui ont, habituellement, lieu chez les plus vieux adeptes. A savoir, à la place d'une seule crise de schizophrénie, apparaissent des dizaines de nouvelles Klara. Avec des personnages récurrents, qui ont même des prénoms différents de celui de la jeune fille.

Les aventures filent, et défilent ! Pas pour en déplaire à la suédoise. Contrairement à son père, qui lui s'est retrouvé de force dans l'affaire du Vaccin, ou à sa soeur aînée,Alix, qui se soucie d'elle et de son devenir. Sa mère n'est pas non plus en position de dire quelque chose, ayant elle aussi goûté au Vaccin, et découvert les nouvelles nuits de Paris.

Avec ses amis, aussi grands consommateurs, des choses se créent, des liens presques improbables. Quand leurs doubles personnalités s'en mêle, cela devient encore pire. Mais personne ne s'en plaint, et personne de leur groupe n'a renoncé au Vaccin. Une bonne pub pour l'Allistair, en somme. Klara, qui ne pense qu'à s'amuser, qu'à sortir et à ce qu'elle va mettre, doit tout de même trouver de nombreuses stratégies pour cacher sa consommation le plus possible. Son père s'en doute, mais ne dispose pas de réelles preuves et sa soeur ne souhaite pas qu'il le découvre non plus. Klara sait bien faire chanter les gens, tout comme mentir, et donc y arrive très bien à s'en sortir. Pour le moment.

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Enfant de riches émigrés, Vitaly est d’origine russe. La famille Dixow arriva sur Paris alors qu’il n’avait que 5 ans. Il parle couramment les deux langues, même s’il n’utilise plus beaucoup le Russe, surtout depuis la mort de son père lors de ses 19 ans.
Il travaille au restaurant familial, couverture des milieux maffieux que fréquentait son père, et ce depuis ses 15 ans, de quoi se faire un peu d’argent de poche et d’avoir un avenir assuré. Malgré le fait qu’il n’aime pas cuisiner, il sait très bien que peu d’emplois s’offrent a lui et il suit donc les traces de son père.
Il tomba fou amoureux d’une jeune fille lorsqu’il était adolescent, ils se voyaient régulièrement, ses parents lui permettaient de manger au restaurant gratuitement, mais il n’osa jamais avouer ses sentiments pour elle. Son père aurait voulu le voir l’épouser, elle était Russe comme eux, mais malheureusement leurs chemins se séparèrent.
Il rêvait tous les soirs qu’elle rentre dans son restaurant, mais les années passaient et rien ne se produit.

Il vit dans un petit appartement, situé non loin du centre de Paris, au-dessus du restaurant, ce qui lui permet de ne jamais arriver en retard à son travail. Il se drogue depuis ses 16 ans, la plupart du temps au cabaret, il y a toujours quelqu’un pour le surveiller.
Vitaly a deux personnalités bien distinctes, vu qu’il se drogue depuis longtemps. Il y a le « gentil » Vitaly, aimable, souriant, les yeux pétillants, courtois, respectueux et surtout tendre.
Puis le moins gentil… Un peu trop sûr de lui, brusque, s’emportant rapidement, cassant des objets et n’ayant pas peur de faire peur à une femme, même sa bien-aimée, faisant passer ses envies et égoïste. Dans les deux cas, il semble tout de même savoir éprouver de l’amour et de l’attention. Même si ce n'est pas forcément visible aux premiers abord.

Un soir, tranquille dans sa cuisine, il entendit des pas derrière lui, une voix féminine et séduisante l’appeler, il se retourna et cru rêver, Anya se tenait devant lui, et encore mieux, elle lui sauta dans les bras ! Depuis ils se voient régulièrement, au restaurant ou dans le lieu de travail de Anya, le cabaret… Elle se charge souvent de lui lorsqu’il est complètement déconnecté de la réalité, il ne se souvient en général de rien même s’il a été violent, il ne se réveille que dans la chambre de son amie.

Jeune russe, danseuse au cabaret. Il en est amoureux depuis l’adolescence, arrivera-t-il à lui dire ses sentiments ? Elle reste une amie très proche et confidente, elle a l’habitude des sottes d’humeur de son ami et le protège chez elle dès qu'il vient.

Superficielle, gâtée, riche, arrogante... ce sont des adjectifs qui pourraient très bien décrire Eléonore. C'est une des héritière d'une grande chaine d'hôtel français, et cela permet à la belle de vivre sur une montagne d'or, et vivre de cela. Elle espère pouvoir plus tard gérer l'entreprise familiale, sans devoir trop travailler. Ce n'est pas qu'elle n'a pas d'ambition, mais Elé, sait vivre avec ce qu'elle a, et cela lui suffit amplement ! Très sociable et populaire, elle a toujours eu une cours d'amies et de futurs prétendants, ce qui n'est pas pour déplaire à la jeune femme ! Pour les 'séduire', elle arrive à devenir gentille, agréable, elle parvient à cacher son arrogance - héritage de sa mère - et à montrer la douceur et la bonté, caractéristiques de son grand père. Peut être que c'est comme cela qu'elle est, au fond. Mais sa mère lui à appris à avoir une carapace et à profiter des gens. Ce qui réussis souvent, tant que l'on sait leur graisser la patte.

Et ceci est quelque chose que mère et fille savent faire. Éléonore a bien compris qu'il faudrait mettre plus ou moins sa 'détestable' cousine de son côté pour qu'elle puisse continuer à consommer par excès l'élixir de jouvence qu'est le Vaccin. Elle adore cette drogue, et ne pourrait plus vivre sans. Habituée de l'Allistair, sans pour autant subir ce que les pires drogués subissent, elle connait deux dealers qui arrivent à lui faire parvenir rapidement ce qu'elle souhaite. Et use et réuse du chantage pour cela. En faisant chanter les gens, on arrive à tout. C'est ce qu'elle a remarqué lorsqu'elle fut admise à la Sorbonne, malgré ses résultats corrects mais pas transcendants... Elle a compris que sa mère y était pour quelque chose, et, curieuse comme elle est, elle a bien vite trouvé les document prouvant cela. Et tout les jours, tire une leçon de cela. Bien que son père soit un bien meilleur exemple, qui lui donna tout ce qu'il pouvait lui donner. Amour, cadeaux, il adore sa petite fille et lui donne ce qu'elle souhaite !

Jeune russe, danseuse au cabaret. Il en est amoureux depuis l’adolescence, arrivera-t-il à lui dire ses sentiments ? Elle reste une amie très proche et confidente, elle a l’habitude des sottes d’humeur de son ami et le protège chez elle dès qu'il vient.

Ophélie est une des deux héritière d'une grande chaine d'hotel français, au départ parisien, mais qui s'est étendue sur toute la France. Faisant partie de la famille paternelle depuis plusieurs générations, c'est à présent son père et son oncle qui gèrent l'affaire, la mine d'or sur laquelle elle se repose, la source de tout l'argent dont elle dispose. Et il faut dire, qu'elle l'utilise, cet argent. Sac, chaussures, robes... tout est bon, cela en serait presque un sport ! C'est vrai que porter des sacs remplis, cela peut s'avérer très lourd !

Malgré cela, Ophélie garde quand même sa classe naturelle. Elle mise plutôt sur de beaux accessoires que sur une tenue extravagante, et cela résume bien sa façon de vivre. Montrer, mais par petite touches. Elle reste plutôt naturelle, et peut, parfois, s'avérer plutôt profonde, notamment sur des dissertations de français, qu'elle réussis à merveille.

Elle a de l'ambition, et aimerais bien plus tard devenir journaliste, et elle vise un poste de rédactrice en chef d'un grand magazine. Elle a des contact dans cette branche, et c'est tout à fait possible qu'elle réussisse. Pour le moment, elle souhaite réussir son admission à la Sorbonne, et envie sa cousine, qui y ai rentrée surtout... grâce au pistons de sa mère. Ophé ne comprend pas cela, et espère bien, gagner sa place à la préstigieuse université.

Un challenge qu'elle se pose pour son avenir certes, mais surtout pour se savoir meilleure que sa cousine. Les deux ne peuvent pas se supporter, et ce, depuis leur toute petite enfance. Un malheur pour les deux jeunes femmes qui se ressemblent et qui doivent partager grand nombre de chose, et passer soirées, galas et évenements ensembles. Sans compter les fêtes de familles ! Les deux sont, dans leur cercle d'amis, très sociables, et elles ont des liens parmis toute la jeunesse dorée parisienne.

C'est d'ailleurs un de ces jeunes qui à fait découvrir aux deux brunes le Vaccin. Toutes les deux sont devenues immédiatement des adeptes, et, c'est uniquement lors de leur consommation simultanées, que Ophélie et Eléonore arrivent à bien s'entendre. Elles se sont mise d'accord pour ne point avertir personne de la famille, et il arrive que leurs mensonges soient plutôts instables. Cet équilibre précaire tiendra t il longtemps

Jeune russe, danseuse au cabaret. Il en est amoureux depuis l’adolescence, arrivera-t-il à lui dire ses sentiments ? Elle reste une amie très proche et confidente, elle a l’habitude des sottes d’humeur de son ami et le protège chez elle dès qu'il vient.

Alexandre est né il y a vingt huit ans dans la campagne parisienne, dans la maison de campagne de sa famille. Troisième et dernier de sa famille, on peut dire qu'il a été un peu favorisé par rapport à ses deux frères ainés. De temps en temps opportuniste, il a su se faire discret quand il le fallait, tout en profitant des avantages de son "statut" de cadet. Mais il est et a toujours été quelqu'un avec un caractère en or, toujours à vouloir faire plaisir, à offrir. Peut être un peu naif, parfois, mais quand bien même, on lui pardonnait ses défauts. Même si, parfois, ce côté un peu trop gentil pouvait être mal vu par son père, ancien directeur d'une société de commerce internationnale. Dans ce milieu là, il ne faut pas être doux, mais plutôt perfide, froid et profiteur. Sa mère le préfèrait aux autres, même si ce n'était pas flagrant, tout le monde fondait devant les grand yeux bleus du jeune homme, mais son père s'arrachait parfois les cheveux en le voyant agir en suivant son coeur.

Soit. Alex vivait sa vie, ses conquêtes -nombreuses, il faut l'avouer- et ses études. Il se dirigea vers une carière d'ingénieur, et ce fut pendant sa dernière année, comme beaucoup de sa génération, qu'il goûta au Vaccin.
Le changement fut de taille. Presque sur mesure aux plans qu'auparavant son père avait bâti pour lui. Devenant parfois même sadique, souvent sarcastique, et parlant avec beaucoup de sous entendu... Pas toujours compréhensibles, d'ailleurs...

Alexandre n'est pas une personne qu'on pourrait qualifier de vraiment accro au Vaccin, mais il aime en user et en abuser pendant des tournans de sa vie, pendant les fêtes et sorties entre amis. Il est d'ailleurs ami avec Dimitri Allistair, même si Alabama ne le supporte pas. Et c'est réciproque. Ca ne facilite pas toujours sa seconde vie dans l'Allistair, mais, la vie est là pour être vécue, et non pour être gâchée !

Stanislas et Alexandre ne se connaissent que via l'Allistair. Leurs deux sosu-personnalités s'entendent très bien, et des souvenirs du visage de Stan restent. Quel surprise lorsque les deux hommes se rencontrent en 'réalité' dans le cadre de leur carrière ! Et, contrairement à beaucoup de drogués, les deux hommes s'entendent très bien dans la vraie vie aussi, même si ce n'est pas la même complicité que dans l'Allistair.

Dimitri et Alexandre s'entendent très bien, tant qu'ils sont drogués. Ils ont vécus différentes aventures ensembles, et leurs personnalités fictives sont très proche, qu'en déplaise à Alabama. En revanche, dès que Alex reprend sa réelle personnalité, cela ne fonctionne plus du tout !